Page Précédente

Syrie: 15 combattants prorégime tués par des jihadistes de l'EI


Vendredi 3 mai 2024 à 13h37

Beyrouth, 3 mai 2024 (AFP) — Quinze combattants prorégime ont été tués vendredi en Syrie lors d'attaques contre trois sites militaires menées simultanément par des combattants du groupe Etat islamique (EI) dans le désert, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Des membres de l'EI ont attaqué par surprise trois sites militaires des forces du régime et des groupes qui leur sont affiliés, dans l'est de la province centrale de Homs, faisant au moins 15 morts parmi les forces de défense nationale", a indiqué l'OSDH.

Les médias d'Etat syriens n'ont pas fait mention des attaques dans l'immédiat.

Malgré sa défaite territoriale en Syrie en 2019, le groupe ultraradical dont les membres sont reclus dans le vaste désert syrien, continue de mener des attaques meurtrières, visant principalement les forces progouvernementales et les forces dirigées par les Kurdes, alliés de Washington.

La dernière attaque d'ampleur de l'EI en Syrie remonte au 19 avril. Vingt-huit soldats syriens et combattants progouvernementaux avaient été tués dans deux attaques menées dans deux zones contrôlées par le pouvoir, notamment la province de Homs.

La plupart des morts étaient des membres d'une faction appelée "la Brigade al-Qods" comprenant des combattants palestiniens, selon l'ONG, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

L'EI a pris le contrôle de pans entiers de la Syrie et de l'Irak en 2014, proclamant son "califat" et lançant un règne de terreur avant d'être défait en 2019 par une coalition internationale antijihadiste dirigée par les Etats-Unis et les forces kurdes.

Depuis le début de l'année, plus de 299 soldats et combattants progouvernementaux ont été tués dans des attaques, embuscades et explosions de l'EI notamment dans les provinces de Deir Ezzor, Homs et Raqqa, selon l'Observatoire.

La guerre en Syrie, déclenchée en 2011 après la répression brutale par le pouvoir des manifestations prodémocratie, a fait plus d'un demi-million de morts et morcelé le pays.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.